Retour au Portugal un peu plus d'un an après que Chestnut soit partie.
Toujours un peu d'émotion sur les plages bien que le temps ait fait son oeuvre.
Rien n'a vraiment changé.
Le Portugal est un des rares pays du sud de l'Europe où les animaux sont relativement bien traités. Il y a toujours des exceptions, hélas.
Toutefois, il faut faire la distinction entre les petits chiens et les grands chiens.
Commençons par les petits, ceux que les Portugais maternent et gâtent à l'image d'une Paris Hilton qui, hélas, a fait tant d'émules en baladant son chihuahua au même titre que son sac à main.
Cette mode ridicule a enrichi certains éleveurs peu scrupuleux qui s'appliquent à faire de la reproduction effrénée de ces chiens petit format. La "production", effectuée dans des conditions épouvantables, vient de l'Europe de l'est.
A peine sevrés, les chiots sont transportés dans d'autres pays européens où ils atterrissent dans des endroits appelés "animaleries". (s'il existe un mot dans la langue française que je déteste le plus, je crois qu'il s'agit de celui-là).
Les chiots y sont donc vendus soi-disant avec des papiers sanitaires en bonne et due forme.
Cependant, il n'est pas rare d'entendre les plaintes de personnes ayant acheté un chien dans ce genre d'endroit.
-Les vaccins sont "bidon"
-Une grande majorité de chiots deviennent gravement malades
-Certains meurent après quelques mois
On considère donc l'animal comme une vulgaire marchandise (Ce qu'il est puisqu'il a été l'objet d'une transaction financière.
Certains acheteurs malheureux m'ont dit que ces animaleries ou autres "fournisseurs" de chiens sur internet, proposaient un échange si, par malheur, le chiot devait tomber malade. "Le chien est malade? Ramenez-le, on vous en donne un autre!"
Les défenseurs de la cause animale ont beau nous seriner "Ne jamais acheter un animal!". Rien n'y fait. La majorité des êtres dits humains, en comparaison aux autres êtres, eux, dénués d'intelligence, d'émotions, insensibles à la douleur...etc (C'est, en tout cas, ce que certains prétendent) ne comprennent pas ou, plutôt, ne veulent pas comprendre qu'en achetant un animal, ils deviennent le maillon indispensable d'une chaîne, dans le processus de l'offre et la demande, base irréfutable sans laquelle un commerce digne de ce nom cesserait d'exister.
Prenons l'exemple des Chihuahuas:
les pseudos Paris Hilton flashent sur ces minis chiens......c'est la demande qui est de plus en plus importante.
Les pseudos éleveurs en "fabriquent" à tour de bras (Les femelles n'ont pas encore terminé de nourrir les petits qu'elles se retrouvent pleines sans l'avoir vu arriver!.....Il s'agit de l'offre obtenue de manière illégale et totalement dépourvue de respect envers l'animal.
La conclusion est très simple: PAS DE DEMANDE, PLUS D'OFFRE!
Mais l'histoire n'est pas encore terminée.
Les modes sont, par essence, éphémères.
Donc, celle ou celui qui a acheté un chien sous l'impulsion d'une mode qui ne sera bientôt plus, va se désintéresser de l'animal qui, avec un peu de chance, atterrira dans un refuge......