mardi 6 mai 2014

L'amour des animaux

Au fait, qu'est-ce que ça veut dire? Cela veut dire qu'on les aime en opposition à ceux qui les détestent. Cependant, on peut détester les animaux sans pour autant leur faire du mal.
Donc le fait de ne pas les aimer est tout à fait légitime car nous ne pouvons pas tout aimer ou tout détester dans la vie. Pourquoi aime-t'on telle personne et détestons-nous telle autre? Ce sont nos sentiments qui influencent nos choix.
L'amour des animaux est un amour qui est inné. Sauf rares exceptions, je ne crois pas qu'après avoir détesté les animaux, on puisse, tout à coup, pour une raison x, les aimer.
L'amour des animaux, le vrai, c'est celui qui est reproché par ceux qui les aiment moins ou qui ne les aiment pas et qui, par conséquent, ne comprennent pas....
Genre:
Question: "Mais pourquoi tu fais tout ça pour des animaux? A notre époque, il y a tant de gens qui ont besoin d'aide....Pourquoi les animaux?"

Réponse: "Ben, parce que je vois pas trop la raison pour laquelle je n'aiderais pas les animaux parce qu'il y a des gens dans le besoin d'autant plus qu'il existe des associations qui font un boulot fantastique pour aider les gens".

Question: "Tu ne trouves pas que tu exagères? Que tu en fais trop...parce que, finalement, ce ne sont que des bêtes!"

Réponse: sans

Le mot "bête", dans cette phrase, a une consonance péjorative car le synonyme du mot "un animal"
est "une bête". L'adjectif "bête", quant à lui, signifie stupide, sans intelligence....etc...
L'utilisation du mot "bête" dans la phrase précdente veut démontrer, même inconsciemment, qu'un
animal est totalement dépourvu d'intelligence et de sentiments puisque notre cher Code Civil le reconnait explicitement.
Les animaux sont donc considérés come des biens meubles. Qui dit "biens meubles", dit forcément dépourvus de cerveau, de sensibilité...etc, donc, par conséquent, insensibles à la souffrance, à la douleur, à la séquestration, aux abus et j'en passe, tout comme le canapé, la table, les chaises qui meublent nos habitations.
Revenons à cet amour inné et inconditionnel, la souffrance qui prend aux tripes lorsqu'on voit des animaux qui souffrent, lorsqu'on sait que tel chien ne sort jamais de ses 2 ou 3 m2, surface sur laquelle il mange, il dort et il fait ses besoins. Le pire est que dans un cas semblable, on ne peut rien faire.
La frustration de ne rien pouvoir faire à court terme devient une obsession. On a envie d'utiliser la
manière forte mais ce n'est pas de cette façon qu'on obtiendra du changement.
Au contraire, il faudra faire preuve de diplomatie (des tonnes de diplomatie), de courage, donner de
son temps...etc
C'est ça l'amour des animaux. C'est devoir parfois supporter l'insupportable, tenter à force de patience, de faire changer les mentalités, harceler les politiques, se mobiliser, signer les pétitions même si on baisse les bras en se demandant si c'est bien utile.
C'est toujours utile de réveiller ceux qui doivent l'être, ceux qui tiennent les ficelles, de les sortir de leur zone de confort.
Exemple: cette récente pétition qui demande justice pour le chien qu'un père et son fils ont attaché à l'arrière de leur véhicule et traîné sur plusieurs kms. Le comble de l'horreur.
La pétition est partie d' Irgoli, un village de Sardaigne et a fait le tour du monde. Elle a récolté 103.942 signatures. Pour que la demande soit recevable auprès des autorités, ils doivent en récolter  150.000.

vendredi 18 avril 2014

Statut juridique de l'animal....

Le 15 avril 2014, en France, un grand pas vient d'être franchi concernant la protection animale.
A l'Assemblée Nationale, les députés ont adopté le projet de loi visant à reconnaître l'animal comme un être vivant et sensible. Certes, ce n'est pas la panacée puisque le statut juridique de l'animal reste, pour l'instant inchangé (c'est un bien meuble. Sic!) mais au moins, la porte a été ouverte et les défenseurs de la cause animale espèrent que, bientôt, le statut sera changé.
En fait, dans le Code civil, n'existent que deux catégories: les personnes et les biens.
La Fondation 30 millions d'amis regrette, bien évidemment, qu'une troisième catégorie n'ait pas été créée. Le changement est, toutefois, dans l'air et il s'agit d'un grand pas en avant.
Donc, comme dans certains autres pays européens, notamment en Belgique, l'animal est considéré comme un meuble (chaise, table, objet....), on ne peut valablement punir la personne qui lui fait du mal.
Ainsi que l'écrit la Fondation sur son site, "Tant que la loi considérera les animaux comme des meubles, ils souffriront".
En effet, on ne peut pas punir valablement quelqu'un qui jette une chaise par la fenêtre. Idem, donc, si on remplace la chaise par un animal puisque, tant qu'on ne change pas son statut juridique "Animal=chaise".
Ainsi que titre Libération.fr, "Le changement de statut donne une légitimité aux revendications en faveur des animaux".
Comme l'Allemagne depuis 1990, la Suède, la Suisse, la Grande-Bretagne, l'Italie, quand la Belgique et d'autres pays européens vont-ils s'aligner et ouvrir "la porte" au changement?
La Grèce, entre autres, en aurait bien besoin. Là où des centaines de chiens errent dans les rues à la recherche d'un peu de nourriture. Là où les autorités locales de certains villages n'hésitent pas à flanquer les chiens dans un train pour qu'ils débarquent dans un village voisin. Bon débarras! Ben voyons!
Ou pire, il y a quelques années, les habitants d'un village de la Grèce profonde n'ont pas hésité à rassembler les chiens et à les brûler vif d'une manière que j'ignore.

On connait tous la citation de Gandhi: "On reconnait le degré de civilisation d'un peuple à la manière dont il traite ses animaux".
Et celle de Lamartine: "On n'a pas deux coeurs, un pour les animaux et un pour les humains. On a un coeur ou on n'en a pas". Tout est dit. A méditer!

samedi 22 mars 2014

Chestnut forever....



Il y a un mois et 18 jours que Chestnut est partie au paradis des chiens....
Je parviens à en parler sans pleurer, du moins, presque. Grand progrès.
Après 5 semaines de tristesse, de détresse même, la douleur, les pincements au coeur s'estompent.
Parce que le deuil se fait, la vie continue et il faut s'occuper des chiens qui restent car, eux aussi, sont malheureux. Ils ne peuvent pas pleurer mais, comme nous, ils ressentent le manque, l'absence d'un des leurs, de leur compagnon de vie au sein de la meute (3 chiens qui vivent ensemble depuis plusieurs années forment une meute avec leur propre hiérarchie).
La perte d'un animal qui a fait partie de la famille pendant des années peut causer un chagrin difficilement surmontable. Le deuil devra se faire comme (oserais-je le dire, l'écrire?) s'il s'agit d'un être cher qui nous quitte.
A partir de cette dernière phrase, on va se heurter à un mur. On va assister à une opposition farouche entre ceux qui considèrent que la perte d'un animal peut être tragique et ceux qui ne peuvent pas comprendre l'attachement à un être qui finalement n'est qu'un chien ou un chat ou....
Personnellement, le "ne....que" m'horripile au plus haut point.
Ce blog n'a pas été créé pour susciter des critiques mais, au contraire, pour tenter d'analyser les comportements humains vis-à-vis de l'animal qui, ne l'oublions jamais, est un être vivant.
Nous verrons ensemble qu'il sera difficile de ne pas juger et de rester impartial.
Si vous aussi, vous avez perdu un animal, n'hésitez pas à commenter.
Chestnut, jamais on ne t'oubliera.
Tu devais faire partie d'une belle aventure, la partager avec nous mais le destin en a décidé autrement.
L'aventure n'a plus le même charme. Quand je regarde d'autres chiens se baigner ici, j'ai le coeur serré parce que, toi aussi, tu adorais te coucher dans l'eau. Je me dis: "Pourquoi les autres et pas toi?" . Je n'ai pas la réponse.